y a comme une oasis
où filtre à profusion
un délicieux poison
moi je suis le berbère
égaré volontaire
qui cherche son chemin
d'abord avec la main
dans ce charmant décor
bientôt mes doigts explorent
un petit mont poilu
mignonnement fendu
un léger coup de verge
puis mes caresses convergent
vers deux altiers tétons
qu'un mitoyen sillon
partage pour le plaisir
de mieux les réunir
lorsqu'ensemble on les serre
sur un vit incendiaire
ensuite à la demande
ma langue se fait gourmande
et lèche amoureusement
le berlingot brûlant
enfin quand je l'empale
mon ardente cavale
elle m'assaille aussitôt
s'affairant crescendo
en coups de reins gracieux
autant qu'impétueux
avant que je me pâme
que je rende mon âme
à l'instant du séisme
du divin paroxysme
de l'ultime corps à corps
de la petite mort
le joli con d'alice
est comme une oasis
chaque fois je m'y réveille
au pays des merveilles