qui sont mignonnes et délicieuses
et qui me font les pernicieuses
osons le juste mot bander
ma cousine germaine
effrontée sans vergogne
ne vient pas de cologne
mais elle sent bon quand même
l'autre qui s'appelle blanche
en me faisant languir
me torture à plaisir
me tue à larmes blanches
la dernière dont m'obsède
le buissonnet maïs
se prénomme anaïs
et cultive l'apartheid
en conséquence et c'est tragique
j'extériorise en permanence
mes frustrations et ma souffrance
tel un rodin ithyphallique
je m'en vais donc sans plus attendre
à la recherche d'un pis-aller
une complaisante même une mocheté
à la main douce aux gestes tendres